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Dans le cadre de la journée mondiale de la Santé et la Sécurité au Travail, Nicolas Bonnet-Oulaldj, membre de la commission sports et président du groupe communiste & citoyen du Conseil de Paris, a bien voulu répondre à nos questions, lors du rassemblement du 28 avril 2022 devant le ministère du Travail.
Propos recueillis par Cédric Porte pour le journal Travailler Au Futur
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Nous avons déposé un vœu afin de condamner avec la plus grande fermeté la décision de Vladimir Poutine d’envahir l’Ukraine, une décision qui viole le droit international. Les violences et les victimes civiles se multiplient, jusqu’il y a quelque jour avec le bombardement d’une maternité à Marioupol. Vladimir Poutine devra répondre de ses actes. Face à la guerre, la mobilisation doit être entièrement consacrée à atteindre un seul objectif : la paix. Nous refusons de participer aux velléités guerrières de pays membres de l’OTAN.
3 millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays, et l’Agence de l’ONU pour les réfugiés prévoit dans ses projections jusqu’à 5 millions de personnes déplacées. Nous avons souhaité que l’accueil des réfugiés se fasse dans des conditions dignes. Contrairement à d’autres à droite, nous souhaitons aussi que l’État et la Ville de Paris réaffirment qu’aucun tri ne doit être organisé entre les réfugiés fuyant les zones de guerre. Pour cela, nous avons proposé la constitution d’une liste des hôtels particuliers et résidences qui appartiennent à des oligarques proches du pouvoir russe afin de les mettre à disposition des réfugiés.
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Madame la Maire,
Cher.es collègues,
La Maison des journalistes a été créée il y a 20 ans, dans le but d’accueillir les journalistes étrangers, réfugiés ou demandeurs d’asile en France qui ont été contraint de fuir leur Pays à cause de leur profession.
Permettez-moi de rappeler ici que de nombreux journalistes exercent leur métier au péril de leur vie ou de leur liberté. L’actualité est criante : nous ne pouvons ignorer les conséquences de la guerre en Ukraine sur la diffusion de l’information, et la liberté de la Presse. Des journalistes sont tués. Les médias russes sont censurés, les citoyennes et (...)

L’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine a conduit à la mise en place de sanctions nécessaires par les pays de l’Union Européenne à l’encontre de la Russie.
Ces sanctions, s’ajoutant à une spéculation déjà en cours et s’accroissant, entraînent une explosion des prix de l’énergie, du pétrole, du gaz, mais aussi de matières premières telles que le blé ou les céréales en général. La hausse des prix de l’essence est monumentale, et la mesure de diminution de 15 centimes proposée par le gouvernement est insuffisante.
Dans l’urgence, pour que les Franciliens ne soient pas assignés à résidence par les prix de l’essence, nous proposons que l’État finance en urgence la gratuité provisoire des transports en Île-de-France pour la durée du conflit en Ukraine. C’est une manière de donner une alternative aux automobilistes ne pouvant plus circuler en voiture. (Cette proposition n’a malheureusement pas été reprise).
Ensuite, le contexte européen nous montre qu’il est crucial que l’État renonce à l’extinction des tarifs réglementés de vente du gaz en 2023, et qu’il permette aux collectivités locales qui le souhaitent de revenir aux tarifs régulés de l’électricité. (Cette proposition a été reprise).
Enfin, nous n’acceptons pas que des profiteurs de guerre s’enrichissent sur le dos des Ukrainiens et des Français. Nous demandons l’instauration d’une taxe exceptionnelle sur les grands groupes énergétiques comme Total ou Engie. (Cette proposition n’a pas été reprise).
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