Solidarité avec les exilés
Les migrations s’accélèrent. Crise économique, guerre et problèmes climatiques forcent de plus en plus de gens à se déplacer, à quitter leur pays pour essayer de trouver refuge dans un autre. Toutefois, cela ne signifie pas que nous sommes Face à une arrivée massive de personnes. Pour l’essentiel ,tous ceux que la misère économique, les dérèglements climatiques ou les guerres contraignent a tout quitter, ne cherchent pas à venir en France ou en Europe. Seules 12% des migrations se font du sud vers le nord, la plupart des migrants restant dans un pays voisin du leur. Sur les 4,3 millions de réfugiés syriens, 95 % ont été accueillis en Turquie, au Liban, en Égypte, en Irak et en Jordanie.
Une centaine de migrant·es arrivent chaque jour à Paris. Depuis 2015, des camps se forment régulièrement dans le Nord-est parisien. Ils sont évacués, parfois brutalement, et se reforment presque aussitôt. Face cette situation, grâce à l’action des élus PCF, la mairie de Paris a ouvert un centre d’accueil à, la Chapelle et un autre a ouvert à Ivry. Ces centres ont été fermés car l’État refusait de les financer. Nous devons continuer à nous battre pour demander la création de 40 000 places d’hébergement d’urgence dans toute la France afin que tous les départements puissent accueillir des migrantes mais aussi exiger la réquisition des immeubles vides ou la création de centres d’accueil. La mise à l’abri inconditionnelle de toutes et tous est de la responsabilité de l’État. Si nécessaire, comme l’a fait le maire de Montreuil, Paris doit se mettre hors-la-loi en pratiquant des réquisitions d’immeubles citoyennes.
Agir pour les travailleur·se·s sans papiers
Se battre pour un changement de la loi afin de permettre aux personnes dont la demande d’asile est étudiée de travailler. Lancer un vaste plan contre le travail dissimulé (en multipliant par deux le nombre d’inspecteurs du travail à Paris) et placer les travailleurs parisiens sous protection toute personne qui travaille à Paris doit être considérée comme un citoyen de Paris et accompagné par la ville vers sa régularisation.
- Lutter contre la traite des êtres humains : la ville doit financer des campagnes de sensibilisation dans les lieux les plus sensibles (salons de massage, de coiffure afro, ongleries ... ) pour informer les travailleuses et travailleurs de leurs droits.
- Construire un autre regard sur l’immigration en développant des initiatives rendant visible notre mot d’ordre Refugiees welcome.
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