Communistes Paris

Vœux 2023 : le communisme, c’est la force du partage !

Mesdames et Messieurs les élus, Chers amis, Chers camarades, Quelle joie de vous retrouver après deux années pour partager ce moment de convivialité, de fraternité mais aussi un moment politique. Au nom des élu-es communistes, je vous souhaite tous nos vœux de bonheur, de la joie, oui, car notre ligne de mire en 2023 reste toujours celle des Jours Heureux et des grandes conquêtes sociales que nous avons héritées du Conseil National de la Résistance !

J’aimerais commencer mon discours en citant un chiffre : 80 milliards. Non, je sais que nous sommes un vendredi 13, mais ce n’est pas le montant du loto à gagner. Cette loterie, c’est celle des dividendes distribués aux actionnaires du CAC 40.

Voilà l’argent qu’il est urgent de redistribuer en 2023 ! Et vous pourrez compter sur les élus communistes pour mener la lutte.

Je tiens tout d’abord à saluer et remercier ici les conseillers de Paris et d’arrondissement communistes qui m’accompagne : c’est une belle équipe renouvelée, avec des élu-es expérimentés mais aussi des nouveaux visages qui est à votre service.

Remercier également les élus de la majorité municipale présents ce soir et avec qui nous travaillons quotidiennement pour faire de Paris une ville plus solidaire, plus écologique, plus belle. Je veux aussi saluer les collaborateurs, ceux du groupe communiste qui nous accompagnent chaque jour ainsi que ceux présents dans les arrondissements et aux côtés de nos adjoints.

Cependant, notre mission en tant qu’élu ou collaborateur serait impossible à réaliser sans le personnel de la Ville de Paris et les agents du service public. Ce sont ces femmes et ces hommes qui se lèvent chaque matin au service des parisiens, pour balayer les rues, pour accueillir nos enfants, pour entretenir nos équipements publics, nos rues et jardins, pour faire vivre nos services publics !

C’est pourquoi, nous, communistes, sommes aux côtés de tous les syndicats qui les défendent, et je souhaite saluer toutes celles et ceux qui sont présent ce soir.

Soutenir les syndicats, ce n’est pas prendre leur place. C’est d’abord être à l’ écoute des revendications légitimes, favoriser la négociation et y apporter des solutions politiques.

C’est ce que nous faisons lorsque nous nous sommes battus contre les 1607 heures, contre l’exclusion d’agents du CASVP du Ségur, contre la précarisation des agents d’animation, pour améliorer l’attractivité des emplois, défendre le comité d’entreprise de l’AGOSPAP, pour davantage de formation : nous l’avons fait aux côtés des syndicats, à l’écoute, pour les épauler à notre niveau.

Je le dis : les syndicats sont un pilier essentiel de notre République et de notre démocratie. Toutes celles et ceux qui tournent le dos aux syndicats, qui ne les respectent pas en tant que tels, prennent un risque dangereux, celui des mouvements populistes, du boulangisme qui fait le lit de la violence et de l’extrême droite. Nous devons mettre toutes nos forces pour les soutenir car ce sont eux qui se battent pour ces femmes et ces hommes qui font vivre Paris : je pense à toutes celles et ceux qui sont dans les métiers du soin, les métiers du lien social de l’aide : les ATSEM, les puéricultrices, les auxiliaires de vie, les animateurs dans nos écoles. Ces métiers essentiels à la solidarité, aux fondement de notre humanité, ces fameux “métiers essentiels” dont Emmanuel Macron a très vite oublié d’augmenter les salaires, ce sont les mêmes auxquels il s’attaque avec sa réforme des retraites. Il veut désormais les tuer à la tâche. Cette réforme violente qui consiste à reporter l’âge du départ à la retraite à 64 ans, c’est faire des économies sur le dos des plus pauvres. Reporter l’âge de départ, c’est empêcher la moitié des Français d’avoir une retraite en bonne santé.

Et bien nous disons “non” ! Nous saluons l’unité syndicale qui appelle à une grande mobilisation et nous participerons à leurs côtés à la manifestation du 19 janvier.

Le sens de l’histoire, des congés payés, de la retraite par répartition, des 35 heures, c’est la réduction du temps de travail, c’est le droit à la sécurité de l’emploi, de la formation à une retraite digne. Comme le disait Ambroise Croizat, la retraite n’est pas l’antichambre de la mort, c’est une nouvelle étape de la vie où l’on participe à l’entraide familiale, à la vie associative au sport et à la culture.

Le sens de l’histoire, c’est la retraite à 60 ans à taux plein pour une carrière pleine ! Si nous l’avons fait au sortie de la seconde guerre mondiale et dans les années 80, nous pouvons le faire aujourd’hui alors que nous produisons 5 fois plus de richesses et que la France est championne d’Europe du reversement des dividendes.

Voilà par exemple là où nous pourrions réinvestir les 80 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires en 2022 !

Non, notre président n’a retenu aucun enseignement ni de la crise sanitaire, ni du mouvement des Gilets jaunes, ni de l’échec de sa théorie du ruissèlement.

Nous constatons tous les dégâts de sa politique, et en premier lieu dans notre système de santé, après le manque de moyens et de lits à l’hôpital, nous voilà maintenant au pied du mur avec un manque de médecin généraliste, des déserts médicaux et la pénurie de médicaments. Plus de doliprane et plus d’antibiotique !

Avec les élus communistes, Barbara Gomes et Camille Naget, nous avions fait des propositions concrètes au sein de la mission d’information et d’évaluation sur la santé. I est plus que temps de créer un pôle publique du médicament.

Vivre dans le bonheur et la joie c’est surtout vivre dans un monde en paix. Au moment où les conflits se multiplient partout dans le monde, Paris doit continuer à faire entendre sa voix particulière pour construire un monde de paix, de partage et de solidarité.

La paix pour les Ukrainiens qui subissent depuis presque un an l’agression de la Russie. Au nom des élus communistes, je condamne avec la plus grande fermeté cette guerre menée par Vladimir Poutine et renouvelle notre soutien au peuple ukrainien.

Au nom des élus communistes parisiens, je veux aussi rendre hommage aux femmes iraniennes. Rendre hommage à toutes ces femmes et hommes aux avant-postes contre un régime autoritaire, rétrograde et répressif. A cette jeunesse qui remet en cause cette dictature, qui se bat pour sa liberté et qui paie le prix du sang pour défendre ses valeurs. Plus que jamais, Paris se tient à leurs côtés contre leurs bourreaux. Je tiens ici à avoir une pensée également pour Mumia Abu-Jamal, emprisonné injustement depuis 40 ans dans les geôles étasuniennes pour son engagement contre le racisme. Il vient de perdre son épouse, et n’a pas eu l’autorisation de sortie de prison pour être à ses obsèques. Nous lui avons adressé notre soutien par courrier avec Raphaelle Primet la semaine dernière. L’occasion de rappeler notre engagement total et immuable contre la peine de mort partout dans le monde.

Oui, Paris continuera en 2023 d’être une ville refuge pour toutes celles et ceux qui fuient la guerre, le terrorisme, la misère ou le réchauffement climatique. Une ville refuge pour Salah Hamouri, Franco-Palestinien expulsé en violation du droit international. Nous dénonçons fermement cette expulsion, qui est à l’image des lois et pratiques discriminatoires du gouvernement Israélien désormais gangréné par l’extrême droite.

Nous, communistes, ne nous accommoderons jamais de l’extrême droite ni du racisme.

Je veux ici rendre hommage et saluer la mémoire des trois militants kurdes victimes d’un attentat raciste presque 10 ans jours pour jours après le triple assassinat qu’avait déjà subi la communauté. Notre devoir est de soutenir ces femmes et ces hommes qui luttent pour la liberté, l’égalité et le progrès humain qui sont en première ligne dans la lutte contre l’obscurantisme djihadiste.

Toute la lumière doit être faite, et avec Laurence Patrice nous continuerons de nous mobiliser pour que le secret défense concernant le triple assassinat d’il y a dix ans soit levé par le gouvernement, et justice doit être rendue. Ils ont protégé la France, la France doit les protéger !

Oui, nous devons plus que jamais être vigilants face à cette montée de la haine et des populismes. L’exemple du Brésil, après celui du Capitol aux Etats-Unis, doit nous alerter : lorsque l’extrême droite prend le pouvoir par les urnes, elle ne le rend jamais facilement. Les partisans de « Bolsonaro » qui ont organisé ces manifestations sont des fascistes. Oui, des fascistes ! Et cette tentative de putsch illustre la fragilité de nos démocraties. Plus que jamais, nous adressons notre soutien à Lula.

En France, la menace est tout aussi forte. Les élections législatives l’ont prouvé avec l’entrée de 89 députés d’extrême droite à l’Assemblée nationale. Dans les médias, à chaque polémique xénophobe succède une polémique raciste : il faudrait, par exemple, accueillir les réfugiés Ukrainiens mais pas les Syriens. Sur les réseaux sociaux la haine se déverse à longueur de tweets dès lors qu’on s’appelle Omar Sy ou Samuel Umtiti.

Nous ne devons pas laisser passer cela. Nous ne devons pas laisser s’installer ce racisme ordinaire dans notre quotidien. Paris sera toujours une ville de résistance à la haine, à l’homophobie, au racisme, au sexisme, à l’antisémitisme.

Paris est une ville refuge et c’est pourquoi nous ne pouvons pas accepter que l’Etat laisse des gamins de 4 ans dormir dehors dans le froid. Ils sont plusieurs centaines à Paris, dans l’indifférence du ministre du Logement. Cette situation n’est pas tolérable. Je tiens ici à saluer la mobilisation des parents d’élèves, des associations et des élus communistes qui se battent pour trouver des solutions chaque jour pour ces enfants.

Cette pauvreté insupportable qui augmente sous nos yeux, doit être la priorité des priorités. Chaque jour à Paris c’est 1000 appels au 115. Presque 5 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, selon le secours populaire 7 millions de personnes sont dans la précarité alimentaire. Nous avons beau être dans un pays les plus riche au monde, champion d’Europe des dividendes (80 milliards d’euros en 2022), nous n’avons pas encore éradiqué la misère. Voilà l’enjeu de la répartition des richesses et de réinvestir dans le logement et l’alimentation. Voilà des combats que nous menons au conseil de Paris.

Tout le monde a droit à un logement. Pour ce nouveau mandat, nous nous étions fixés comme objectif d’atteindre les 25% de logements sociaux en 2025. Ce n’était pas l’objectif le plus simple avec : d’un côté, la droite qui refuse que l’on construise le moindre logement social dans ses arrondissements et de l’autre des né-conservatistes qui s’opposent à tous projets de construction.

Heureusement, je vous l’annonce ce soir, cet objectif de 25% est quasiment d’ores et déjà atteint. Et, avec Ian Brossat, nous avons un nouvel objectif encore plus ambitieux : celui de 40% de logements publics en 2035. Nous continuons également la lutte contre la spéculation immobilière grâce à l’encadrement des loyers, ainsi qu’un contrôle renforcé des locations Airbnb à Paris.

A la misère existante, s’ajoute aujourd’hui une inflation sans précédent. Oui, les prix augmentent et on le constate tous en passant à la caisse. L’alimentation a pris 13% ces dernières semaines. C’est pourquoi nous nous battons pour créer davantage de halles alimentaires à Paris et bientôt, le 11e arrondissement en accueillera une nouvelle. Ce sont aussi les tarifs de nos cantines qui commencent à 13 centimes pour les plus modestes.

L’inflation c’est aussi l’augmentation du gaz et de l’électricité : l’inflation des prix ces derniers mois a démontré l’absurdité du marché européen de l’énergie, et de la privatisation de ce secteur. Il est urgent d’en sortir, de reconstituer notre filière nucléaire et d’investir dans les énergies renouvelables. Nous devons sortir de ce marché européen de l’électricité qui fixe son prix sur celui du gaz, revenir à un pôle public de l’énergie et à des tarifs régulés de l’électricité et du gaz.

A Paris, nous nous mobilisons contre cette hausse et grâce aux communistes, une aide pour le règlement des factures d’énergie a été créée pour cette année 2023 pour les parisiens les plus modestes. Autre action : nous sommes l’une des seules collectivités de France à tenir nos objectifs en termes de rénovation énergétique des bâtiments avec plus de 5000 logements rénovés chaque année.

Tout augmente, c’est aussi le cas du pass navigo. Valérie Pécresse, après avoir saccagé nos lignes de bus, la régularité de nos métros et les RER, a pris la décision d’augmenter le pass navigo de 12%. Après avoir saccagé les transports en commun, elle défend bec et ongle la privatisation de nos transports car elle les accuse de mal fonctionner et de coûter trop cher. Comme dit l’expression : “qui veut tuer son chien l’accuse d’avoir la rage” !

Nous nous sommes à l’opposé de cette politique, et même mieux à Paris nous prolongeons la gratuité des transports en commun pour les moins de 18 ans et les seniors. Nous continuons notre mobilisation avec la campagne Stop Galère qui a recueilli le soutien de plus de 50 000 personnes contre la privatisation des réseaux de bus.

Il y a évidemment une solution que le gouvernent n’a pas voulu entendre, c’est une contribution plus importante des plus riches entreprises au versement transport pour garantir ce service public unique au monde. Je conduirai une délégation d’élus communistes avec Jacques Baudrier pour rencontrer Jean Castex, nouveau PDG de la RATP, pour faire entendre nos propositions à ce sujet et éviter la privatisation de la RATP.

J’ai entendu comme vous hier cette proposition de l’extrême droite de l’uniforme à l’école, soutenu par Brigitte Macron sous l’argument de l’égalité. Oui l’école doit être lieu où l’on construit l’égalité mais ce n’est pas l’uniforme qui règle ce problème. Si nous voulons une école de l’égalité commençons d’abord par investir massivement dans l’école publique, avec le recrutement d’enseignants pour des meilleurs conditions d’enseignement. L’inégalité elle est aujourd’hui entre les écoles privées où se trouvent les enfants des familles les plus riches et les écoles publiques attaqués sans cesses par les réductions de moyens. Ce débat de l’uniforme à l’école masque la volonté du gouvernement de supprimer 155 postes d’enseignants l’année prochaine dans l’académie de Paris et la fermeture de nombreuses classes. Ce serait une dégradation sans précédent de l’école publique à Paris. Nous serons mobilisés comme toujours aux cotés des parents d’élèves et des enseignants pour défendre l’école publique. Comme ce fut le cas récemment face au projet de Valérie Pécresse de fermetures des lycées professionnels à Paris.

2023 sera l’année de la révision du plan local d’urbanisme bioclimatique. L’objectif est évidement de relevé le défi climatique en conjuguant les enjeux environnementaux et sociaux. Tel est le combat à mener pour les générations futures. Paris à 50 degrés c’est possible demain et nous devons tout mettre en œuvre pour éviter le pire.

Nous ne sommes pas de celles et ceux qui donnent des leçons aux classes populaires pour leur dire comment se déplacer, comment s’habiller, comment manger. Nous ne sommes pas non plus de ceux qui disent qu’il ne faut plus non plus construire de logements sociaux à Paris.

Les actions individuelles sont certes utiles, mais face à l’ampleur du changement climatique, c’est collectivement qu’il faut agir. Il faut une révolution écologique profonde avec des accompagnements économiques et sociaux. C’est ce que nous faisons lorsque nous portons l’élargissement de la gratuité des transports. C’est que nous faisons dans l’accompagnement pour la rénovation énergétique des bâtiments menée par Jacques Baudrier. C’est notre combat pour la relocalisation de la production et le label Fabriqué à Paris que nous avons créé aux côtés des artisans. C’est enfin la lutte pour que la Petite Ceinture Ferroviaire puisse être une alternative au fret routier dans la capitale. L’écologie sans tenir compte des enjeux économiques et sociaux, sans lutte des classes, c’est du jardinage !

Car dans quelques mois, Paris sera la vitrine de la France avec l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Après le scandale de la coupe du monde au Qatar, et les plus de 6500 morts sur les chantiers, nous avons voulu que les Jeux Olympiques de Paris en 2024 soient exemplaires. Nous ne voulons plus de stades construits sur les cadavres des ouvriers ! C’est l’objet de la charte sociale que nous avons créée pour les chantiers des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.

Mais nous voulons aller encore plus loin. Nous voulons faire de Paris une ville exemplaire sur la sécurité au travail. Grâce au travail des élus du groupe, et notamment de Barbara Gomes, Paris va être la première collectivité de France à mettre en place une charte avec un objectif de zéro mort au travail. Nous serons la première ville de France à créer un observatoire des accidents et morts au travail afin de les quantifier sérieusement. Et nous vous invitons à participer massivement, le 28 avril prochain, aux commémorations des personnes mortes au travail que nous organiserons partout dans Paris.

Oui, nous voulons que ces Jeux Olympiques soient exemplaires, écologiquement responsables, mais surtout populaires. Cet événement doit être accessible à toutes et tous. C’est le combat pour que les places pour assister aux épreuves ne soient pas réservées à quelques-uns. Ces jeux olympiques ne seront utiles que s’ils laissent un héritage pour les Parisiens. Ils doivent servir au développement de la pratique sportive en France et à Paris. Aujourd’hui, 31% des jeunes parisiens ne font pas de sport régulièrement : c’est un scandale sanitaire.

C’est pourquoi nous portons la création de nouveaux équipements sportifs. Enfin, ces Jeux seront ceux de l’égalité, où l’on pourra enfin admirer et encourager autant d’athlètes femmes que d’athlètes hommes. Un événement inclusif, à l’image de la lutte pour les droits des femmes que nous portons avec Hélène Bidard à Paris. Combat mené contre le patriarcat contre les violences faites aux femmes dans l’espace publique nous menons fermement.

Le communisme c’est la force du partage.

Vous le voyez, nous sommes pleinement mobilisés à Paris. Cette ville si belle, mais où les injustices sont criantes. Cette ville où pendant que certains se gavent dans les palaces, d’autres dorment sous les ponts. C’est pourquoi nous voulons placer 2023 sous la signe du partage.

Car les richesses sont nombreuses ici. Paris abrite une population aisée qui continue de s’enrichir. 25% des contribuables soumis à l’impôt sur la fortune immobilière vivent dans la capitale. 15% des parisiens ont des revenus qui dépassent 100 000 euros. La plupart des grands groupes français ont leur siège à Paris.

Qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas d’argent, alors qu’il coule à flot sous nos yeux !

En 2023, nous irons le chercher. Il est grand temps d’augmenter la taxe sur les logements vacants et les résidences secondaires qui pullulent à Paris, simplement parce que leurs propriétaires jouent avec la spéculation immobilière. Il est grand temps de taxer davantage ces immeubles de bureaux qui restent vacants des années alors que des gens dorment dehors. Il est grand temps de taxer ces millionnaires et milliardaires qui payent la même taxe de séjour lorsqu’ils vont dormir dans un palace, que lorsqu’un touriste va au camping.

Oui, il faut que les gros paient gros, et que les petits payent petit.

Chers camarades, chers amis, nous comptons sur vous pour mener les luttes en 2023, vous pourrez compter sur vos élus communistes pour porter ces combats dans l’hémicycle, comme dans la rue. Excellente année 2023 à toutes et tous, pleine de bonheur, de fraternité, et de solidarité !

Nicolas
BONNET
OULALDJ

Élu du 12e arrondissement au conseil de Paris

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