La capacité de résilience de notre ville repose sur l’investissement dans le service public. Il a joué un rôle essentiel face à la crise de la covid et demeure un levier pour la relance de l’économie.
La fiscalité locale est un pilier du service public. Or on assiste à l’érosion constante des ressources de fiscalité locale depuis 10 ans essentiellement liée aux réformes de l’État au point qu’aujourd’hui, nous n’avons la main que sur 28% de nos recettes.
À cela s’ajoute le choc sur les finances publiques de la crise sanitaire liée à l’épidémie de la COVID19. Pour la ville de Paris, la note monte à 1,2 milliard € depuis mars 2020.
Face à ces contraintes extrêmement fortes nous avons fait adopter un vœu demandant :
- qu’une dotation spécifique soit affectée à la Ville de Paris pour couvrir les frais exceptionnels et les pertes de recettes liés au COVID 19, dotée au minimum de 1,2milliard d’euros pour compenser les déficits de l’année 2020 ;
- que le montant plafond de la taxe sur les logements vacants et de la taxe additionnelle à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires en zone tendue soient augmentés ;
- qu’une taxe sur les bureaux vacants additionnelle à la taxe locale sur les bureaux soit créée en Ile-de-France ;
- que les dépenses liées aux aides sociales individualisées de l’État soient intégralement compensées : RSA, APA et PCH et le remboursement de la dette.