Ce lundi, appelés par une intersyndicale, les animateurs de la Ville de Paris se sont mis en grève. Plus de 200 écoles ont été contraintes de fermer leurs portes à l’heure de la pause méridienne. Nous leur adressons notre soutien dans la rue et au conseil de Paris en déposant un vœu afin de faire valoir leurs revendications.
En effet, les animateurs alertent sur une situation de précarité réelle, ainsi qu’un non-respect des taux d’encadrement dans les établissements où ils interviennent. Cet encadrement n’est en effet pas respecté faute de personnel, du fait d’un manque d’attractivité du métier.
Le voeu que nous déposons propose de mettre en œuvre l’application de :
- 130 euros de prime mensuelle pour les animateurs.trices « Lecture »
- 130 euros de prime NBI et une prime pour les REV suppléants
- 108 euros de prime mensuelle pour les animateurs.trices volontaires brigades des CASPE
- L’alignement de la prime TAP à 79 euros au bénéfice des ASEM
Ces mesures renforceraient l’attractivité de ce métier afin de faire respecter le taux d’encadrement sur tous les temps scolaires, périscolaires, extrascolaires et sur toutes les écoles, soit 1 animateur.trice pour 14 enfants en maternelle et 1 animateur.trice pour 18 en élémentaire.
Par courrier adressé hier, nous demandons à ce que les animateurs soient reçus aujourd’hui par M.Bloche, adjoint à la maire de Paris chargé de l’éducation, et Mme Polski, Adjointe à la Maire de Paris en charge de toutes les questions relatives aux ressources humaines.
Les élu.es du groupe Communsite et Citoyen