Les imperfections du dispositif Ségur n’ont cessé d’être pointées depuis sa mise place. Au-delà de son extension à plusieurs reprises, des revalorisations indemnitaires équivalentes ont également été appliquées par la Ville de Paris au profit d’agent·es exerçant des fonctions très proches voire indissociables des corps et métiers concernés.
Pourtant, les revendications des « oubliés du Ségur » continuent. Dernièrement, ce sont près de 1500 agent·es du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) qui en réclament le bénéfice par le biais des organisations syndicales.
Le Groupe Communiste et Citoyen de Paris soutient l’ensemble des mobilisations et des appels à la grève des agent·es du CASVP et de la direction des solidarités. Leur accueil des usagers et leur intervention auprès de personnes en difficultés sont essentiels pour notre collectivité. Pourtant, leurs rémunérations sont en décalage avec l’importance de leur activité et avec la difficulté de leurs conditions de travail, et ceci encore plus dans ce contexte inflationniste.
Encore une fois, ces revendications démontrent l’inopportunité de la logique sélective adoptée par le dispositif Ségur. Alors que les difficultés sont structurelles, les solutions apportées par l’Etat restent partielles et ponctuelles. Il est temps de revaloriser les métiers du lien social, surtout quand le manque de personnel n’a jamais été autant ressenti.
Le Groupe Communiste et Citoyen de Paris réitère donc son appel à l’augmentation générale des salaires de l’ensemble des agent·es de la fonction publique.
Camille NAGET Raphaëlle PRIMET