Les conséquences économiques de la crise COVID mettent notre collectivité dans une grande incertitude budgétaire nullement compensées par l’État. La facture s’élève aujourd’hui à plus de 1 milliard d’euros. Malgré cette situation très contrainte, nous nous félicitons que la ville garde le cap de la relance économique avec 1,5 milliard d’euros en investissements publics cette année.
Pour Nicolas Bonnet Oulaldj ; « 1,5 milliard d’euros c’est ce que Sanofi a touché en crédits d’impôts avant de redistribuer 4 milliards à ses actionnaires tout en supprimant des emplois et sans être capacité de produire un vaccin. Plutôt que d’aider les grandes entreprises sans contrepartie, l’État devrait accompagner les collectivités territoriales – qui représentent 70% de l’investissement public civil – par un plan de relance ambitieux et égalitaire. »
Sur les 100 milliards du plan de relance annoncé par l’État, la ville de Paris n’a obtenu que 27 millions alors que Nice a reçu 2,5 milliards d’euros, ou Toulon, 4 milliards.
Les critères d’attribution doivent être définis clairement et doivent tenir compte du niveau d’investissement public et de la création d’emplois publics.
Nous devons continuer à investir dans l’avenir des parisiennes et des parisiens, et pour cela garantir l’autonomie et la capacité d’action des collectivités territoriales. C’est ce qui fera l’objet de notre travail dans les mois qui viennent avec la mission sur la fiscalité locale que la Maire de Paris a confié à Nicolas Bonnet Oulaldj.