Crise du Covid-19, guerre en Ukraine et inflation : les finances des collectivités sont touchées de plein fouet, celles de Paris aussi. Depuis des mois, nous multiplions les propositions, notamment par la rédaction d’un rapport par Nicolas Bonnet Oulaldj et Paul Simondon, pour redonner de l’air aux collectivités tout en ne grevant pas le pouvoir d’achat des Parisiens. Le Gouvernement les a toutes refusées. Aujourd’hui, la majorité municipale dans son ensemble prend acte de cette situation et active le dernier levier à sa disposition : l’augmentation de la taxe foncière.
Nos propositions étaient pourtant des plus légitimes. Après des années de réductions des finances des collectivités locales, constatées par l’ensemble des associations d’élus de tous bords politiques, nous avons effectué des propositions pour redonner de l’autonomie à ces collectivités. Parmi ces mesures, l’augmentation de la taxe sur les logements vacants, le déplafonnement de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et de la taxe de séjour sur les palaces et hôtels de luxe : elles avaient toutes l’avantage de cibler un public aisé. Par le 49.3, le gouvernement les a refusées d’un revers de main.
Un choix entre deux options s’est donc présenté à notre majorité municipale : celui de faire des économies sur le dos de nos services publics et de la transition écologique, ou celui de maintenir notre cap en augmentant la taxe foncière. La majorité municipale a fait le choix de la seconde option : celle de l’investissement dans le service public au service des Parisiens.
Pour rappel, la taxe foncière de Paris était l’une des plus basses de France. L’augmentation prévue placera Paris dans la moyenne des collectivités françaises, et dans la tranche basse des métropoles de notre pays.
Pour Nicolas Bonnet Oulaldj : “Nous ne prenons pas à la légère cette augmentation de la taxe foncière et nous savons l’effort qu’elle représente pour de nombreux foyers. Le gouvernement, par son refus de nos propositions, en est le seul responsable. Ces nouvelles finances serviront exclusivement à l’investissement pour de nouveaux services publics, culturels, sportifs, pour le logement public et la rénovation thermique des bâtiments, pour la transition écologique.”