Une étude publiée par l’APUR en ce début du mois de mars, effectuée sur plus de 9000 logements sociaux, révèle l’efficacité de la rénovation énergétique des logements, ainsi que les économies importantes qu’elle entraîne pour les locataires. Nous nous félicitons de ces résultats qui prouvent l’utilité de ce chantier de la rénovation, priorité des communistes à Paris et notamment de Jacques Baudrier, adjoint à la maire de Paris en charge du logement et de la rénovation écologique du bâti.
En effet, la consommation d’énergie réelle a baissé en moyenne de 28% après la rénovation, et jusqu’à 30% dans certains logements.
Ces chiffres sont d’une importance cruciale d’un point de vue écologique : ces travaux ont permis d’éviter de consommer chaque année 20 500 mégawattheures d’énergie, et d’éviter l’émission de 3 700 tonnes de CO₂.
Ils ont aussi un impact économique majeur sur les ménages : les locataires concernés ont pu économiser en moyenne entre 250 et 400 euros par an.
Dans ce contexte, nous dénonçons la décision prise par le gouvernement de réduire de plus d’un milliard le budget de la rénovation énergétique, alors que dans le même temps il interdit la location des passoires thermiques. Par ailleurs, la réforme de “MaPrimeRénov” en vigueur depuis le 1er janvier 2024 a eu pour seul effet la chute libre du nombre de dossiers : une baisse de 40% par rapport à la même période en 2023.
A Paris, nous prenons nos responsabilités quant au chantier de la rénovation énergétique des logements. Il est grand temps que l’Etat prenne les siennes. C’est bon pour le pouvoir d’achat, c’est vital pour la planète.