Hier, le Conseil de Paris adoptait la modification des cycles de travail afin d’y intégrer la nouvelle réglementation prévue par la loi de transformation de la fonction publique. Les élu.e.s du groupe communiste et citoyen ne se satisfont pas de cette modification.
Comme Raphaëlle Primet l’a expliqué lors de son intervention, nous nous sommes fermement opposés et continueront de nous opposer à la loi de transformation de la fonction publique. Nous avons donc déposé plusieurs amendements. Leur but : limiter au maximum l’augmentation du temps de travail. C’est le sens de l’intervention de Jean-Philippe Gillet.
Le premier amendement concernait la création d’une sujétion concernant la pénibilité des transports franciliens. Aujourd’hui, plus de 50% des agents de la Ville n’habitent pas Paris. La création de cette sujétion aurait permis d’obtenir 3 jours de congés supplémentaires. Il a été rejeté.
Le second amendement proposait de calculer le temps de travail de façon hebdomadaire et non annuel. Ce qui permettrait un meilleur lissage. Il a été rejeté.
Le troisième amendement proposait de permettre, de façon exceptionnelle, le report des congés d’une année sur l’autre, comme la loi le prévoit. Il a été rejeté.
Face à ces différents refus, la question de voter contre la délibération s’est posée. Mais voter contre revenait à voter avec la droite et appliquer la loi telle quelle en supprimant toutes les avancées, certes trop faibles à nos yeux, mais non négligeables.
Nous nous refusons d’appliquer la politique du pire. Telle est la philosophie qui a guidé notre réflexion et notre abstention. Nous continuerons de nous tenir aux côtés des agents pour porter leurs revendications.