Depuis 7 jours, les agent·e·s de l’entreprise de nettoyage Arc-en-Ciel sont en grève sur la faculté de Jussieu. Ils et elles dénoncent les nombreuses atteintes au droit du travail et dysfonctionnements qui ont lieu depuis que l’entreprise a remporté l’appel d’offre.
Contrats antidatés, heures complémentaires non payées, absence de majoration sur celles qui l’ont été, surcharge de travail, fractionnement du temps de travail, diminution des cotisations sociales… Les conditions de travail imposées par le prestataire aux salarié·e·s ne sont pas supportables. Elles doivent cesser. L’entreprise doit traiter dignement ses personnels.
Suite au mouvement de grève engagé le 14 septembre, Sorbonne Université a contraint la société Arc-en-Ciel à rencontrer les salarié·e·s, accompagné·e·s par les représentant·e·s de la CGT. Feignant de participer aux négociations, l’entreprise s’est in fine contentée de notifier aux salarié·e·s le maintien des réorganisations d’horaires et d’affectation. Elle insiste sur sa volonté d’augmenter encore leur charge de travail.
La sous-traitance met en péril les droits des travailleurs et travailleuses. Elle met en péril la qualité du service public. En appliquant progressivement l’austérité aux universités, l’État est indirectement responsable de ces conditions de travail dégradées. Une autre politique est urgente.
Les élu·e·s communistes soutiennent les salarié.e.s en grève et leurs revendications légitimes. La société Arc-en-Ciel doit non seulement régulariser les point litigieux, mais aussi ouvrir de réelles négociations pour de meilleures conditions de travail. Des conditions dignes de ces personnels qui sont bien souvent les premiers de corvée.