Depuis plusieurs semaines, les violences produites par la doctrine du maintien de l’ordre du Préfet Lallement deviennent largement disproportionnées. Nous dénonçons ce laisser aller organisé par la hiérarchie et le ministre de l’Intérieur, conduisant à la mort de trois de nos concitoyens.
D’abord, le 31 avril dernier, deux hommes étaient abattus et un troisième blessé par les forces de l’ordre sur le Pont neuf. Quelques semaines plus tard, les supporters de Liverpool et du Real Madrid faisaient les frais d’un dispositif beaucoup trop violent le 28 mai. Le 4 juin, c’était au tour de voyageurs de la gare de l’Est de se faire asperger de gaz lacrymogène. Enfin, ce dimanche 5 juin, une femme a été mortellement abattue par un policier à Paris lors d’un contrôle routier dans le 18e.
La multiplication et la succession de ces événements nous inquiètent au plus haut point. De la même façon, le recours systématique aux gaz lacrymogènes, en visant parfois les visages ou en présence d’enfants, nous alertent.
Lors du dernier Conseil de Paris, nous avons demandé la démission du Ministre Darmanin et du Préfet Lallement. Sans un véritable changement de la doctrine du maintien de l’ordre, les violences que nous observons depuis plusieurs semaines ne pourront que se multiplier.
Nous appelons à un changement immédiat de cette doctrine. Contre les violences et la répression, établissons une stratégie de désescalade et d’apaisement.
Les élu.e.s du groupe communiste et citoyen