Aujourd’hui, la Mairie de Paris faisait adopter l’application locale de la loi demandant la suppression de 8 jours de congés afin de respecter les 1607 heures annuelles effectives.
Une loi qu’aucun parlementaire sur les bancs de gauche n’a votée, mais que les collectivités locales sont dans l’obligation d’appliquer. Libres à elles d’activer les différents leviers dont elles peuvent disposer.
Pour Raphaëlle Primet : « La mobilisation des organisations représentatives des salarié.es et le dialogue social trop tardivement entamé a permis quelques améliorations à la proposition initiale d’aménagement du temps de travail faite par l’exécutif municipal. Elle reste néanmoins peu acceptable pour les agents dont on semble oublier leur mobilisation sans faille depuis le début de la pandémie. »
Les amendements que nous avons déposés ont été, en partie, acceptés sur la question des sujétions pour les animateurs et les agents d’accueil.
Pour Jean-Philippe Gillet : « Cela prouve à la fois que la lutte syndicale paie et qu’avoir des élu.es communistes au sein d’une majorité contribue de faire écho à des revendications, à notre démocratie sociale, au dialogue social, parmi lesquelles la pénibilité au travail. »
Nous continuerons d’être aux côtés des syndicats pour faire valoir leurs droits en matière de déprécarisation, de reconnaissance salariale, de création de postes, d’éventuelles privatisations…