Aujourd’hui nous marcherons à Paris pour les droits des femmes, nous serons dans présent·e·s dans les évènements dans les arrondissements, aux côtés de celles qui luttent, des associations qui s’engagent toute l’année.
L’égalité entre les femmes et les hommes était la grande cause du quinquennat Macron. 5 ans plus tard, nous ne pouvons que constater les reculs et abandons sur ce sujet. A tel point que notre président annonce que sa grande cause, s’il venait à être réélu, serait à nouveau l’égalité entre les femmes et les hommes : un véritable aveu d’échec.
Aujourd’hui encore, 70% des travailleur·ses pauvres sont des femmes. À diplôme et salaire égal, les salaires des femmes sont en moyenne 25% inférieurs à ceux des hommes. Continuons d’exiger l’égalité salariale en un an, c’est possible et nous le proposons.
En France comme à Paris, chaque jour nous nous attachons à construire la Ville de l’égalité des droits. L’invisibilisation des femmes dans l’histoire et l’espace public. Les corps des femmes subissent encore mutilations, marchandisations, et prohibitions. La lutte contre les violences sexuelles et sexistes. La garantie d’une santé accessible à toutes et respectueuse de chacune reste un défi de tous les jours.
Nous, élu·es Communistes de Paris, nous engageons résolument pour endiguer ces fléaux à notre échelle. Du vote de dénominations en l’honneur des femmes qui ont fait l’histoire telles que Alice Milliat ou Gisèle Halimi, en passant par la mise en place d’une journée de sensibilisation à l’endométriose et la formation de l’ensemble des acteurs du milieu sportif à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, nous continuerons d’aller chercher dans l’hémicycle les victoires qui nous rapprochent d’un Paris pour toutes.
Pour Nicolas Bonnet Oulaldj « De l’organisation du travail à l’espace public, de la sphère privée à la solidarité internationale, il n’y aura pas de justice sociale sans pleine reconnaissance des droits des femmes ».
Pour Camille Naget « les combats sont encore nombreux, mais nous sommes debout et déterminées. Nous ne cesserons pas d’interpeller le Préfet de Police pour lutter véritablement contre la double peine dans les commissariats, contre le proxénétisme sur le territoire parisien ; de nous battre pour la préservation de l’hôpital Bichat, sa maternité et son centre IVG ; de nous mobiliser pour déprécariser les professions essentiellement féminisées de notre Ville comme l’animation, l’accueil d’enfants en crèche ou la restauration scolaire ».
Fidèles à notre engagement féministe, pour l’abolition de la prostitution, nous déposerons un voeu au prochain Conseil de Paris concernant le proxénétisme dans les salons de massage afin de mettre fin à cette pratique qui exploite les corps des femmes et continuerons de nous engager pour tous les droits des femmes.
Ce 8 mars, soyons toutes et tous mobilisé·e·s pour que sonne l’heure de la révolution féministe !