Ce 8 mars, nous serons toutes et tous dans la rue pour les droits des femmes, aux côtés de celles et ceux qui luttent, des associations qui s’engagent toute l’année. Nous serons dans la rue, aussi, pour lutter contre la réforme des retraites les impactera plus que les hommes.
Pour son premier comme pour son second quinquennat, Emmanuel Macron a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause. Pourtant, les chiffres sont cruels d’une autre vérité : 70% des travailleurs pauvres sont des femmes, et les salaires des femmes restent en moyenne inférieurs de 25% à ceux des hommes. Par ailleurs, les associations attendent toujours le milliard d’euros nécessaire à la lutte contre les violences conjugales.
En France comme à Paris, les communistes se mobilisent pour l’égalité des droits. Tout d’abord en augmentant la visibilité des femmes dans l’espace public, notamment grâce au travail de Catherine Vieu Charier puis de Laurence Patrice, adjointe à la mémoire et au monde combattant : depuis 2014, elle a augmenté de 30% dans les rues de la capitale avec 175 nouvelles dénominations en l’honneur de femmes. Nous pensons par exemple à Gisèle Halimi, Alice Milliat, Nusch Eluard ou encore Althéa Gibson.
Rendre les femmes visibles, mais aussi leur donner toute leur place : c’est la bataille que nous menons. Un nouveau Terrain d’Education Sportive (TEP) au collège Courteline dans le 12e arrondissement sera, sur ses heures d’ouverture au public, exclusivement réservé à la pratique du sport féminin ou, le cas échéant, à une pratique mixte fille/garçon.
Nous nous sommes également mobilisés pour la mise en place d’une journée de sensibilisation à la question de l’endométriose et pour que de véritables formations concernant la lutte contre les violences sexistes et sexuelles soient mises en place dans le milieu sportif.
Se battre pour les droits des femmes, c’est aussi lutter comme nous le faisons pour la déprécarisation des agents de la Ville de Paris, pour des meilleures conditions de travail et contre le travail du dimanche qui concerne principalement les femmes.
Plus globalement les communistes, avec Hélène Bidard, adjointe à l’égalité femmes-hommes, tiendront leur engagement de campagne visant à doubler le budget alloué à la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes d’ici à 2026. Déjà cette année, un amendement que nous avons défendu a permis son augmentation de 200 000 euros.
Au prochain Conseil de Paris, nous nous mobiliserons au sujet de la précarité menstruelle. Nous proposerons :
- l’installation de distributeurs de protections périodiques jetables, sans plastique et bio dans les centres Paris Anim’ et les espaces Paris Jeunes ;
- la mise à disposition de protections périodiques jetables dans toutes les écoles primaires ;
- la mise en place d’une campagne de sensibilisation, notamment dans les collèges, sur la question des règles ;
- l’étude de la possibilité de rendre accessible au plus grand nombre les protections périodiques renouvelables.
Le groupe communiste adresse également son soutien au Planning Familial, structure indispensable pour l’éducation à la sexualité, la sensibilisation à la contraception, l’IVG, les infections sexuellement transmissibles ainsi que les violences conjugales et sexistes. Leur subvention a été diminuée en 2023, nous proposerons de la rétablir en ajoutant 32 000 euros sur le budget prévu cette année.
Ce 8 mars, comme toute l’année, les élus communistes seront mobilisés pour les droits des femmes !