Communistes Paris

Touche pas à ma classe !

Non aux fermetures de classes à Paris

187 postes supprimés dans le primaire, 182 postes dans le secondaire, 1 école sur 3 touchées à Paris et l’équivalent de 3 collèges et 1 lycée fermés… stop à la saignée !

Nous refusons les fermetures de classes et exigeons au contraire le renforcement des moyens pour l’éducation dans la capitale

1 117 postes supprimés dans toute la France, 369 à Paris Le ministère a décidé de frapper fort avec la suppression de 1 117 postes sur toute la France. Et le coup est particulièrement rude à Paris. Sous prétexte de baisse démographique, il s’agirait de s’aligner sur les autres territoires, mais toujours vers le bas. Si nous n’agissons pas, la rentrée 2023 sera brutale : 187 postes supprimés dans le primaire, 182 dans le secondaire. Du jamais vu.

Une augmentation du nombre d’élèves par classe jusqu’à 27,28 élèves Ces suppressions de postes d’enseignant·es sont insupportables en général car il faudrait structurellement baisser le nombre d’élèves par classe. Elles le sont d’autant plus cette année.

La crise du Covid a laissé des traces profondes chez les élèves, exacerbant les difficultés scolaires et les décrochages, et nécessitant une présence accrue de professeur·es auprès des élèves.

Nous savons que les conditions d’apprentissage sont nettement favorisées par la diminution du nombre d’élèves par classe, et que la France est en queue de peloton en Europe sur le sujet. Ces fermetures massives vont aggraver la situation. De nombreuses classes, notamment en maternelle, se retrouveraient à 27,28 élèves, bien loin des promesses d’Emmanuel Macron de plafonner à 24 le nombre d’élèves par classe.

Une dégradation des conditions de travail Ces fermetures vont dégrader encore un peu plus des conditions de travail déjà difficiles, alors que le rectorat peine à recruter de nouveaux enseignant·es, recourant aux « job-dating ».

Paris est déjà l’académie la plus ségrégée de France, largement du fait de la présence massive d’établissements privés. Lutter pour la mixité sociale, supposerait d’investir dans le public et dans les postes. A rebours des faveurs faites au privé, comme l’a révélé l’enquête récente sur les dotations des lycées généraux.

Une goutte d’eau qui fait déborder la colère En plus des fermetures de classe, la région Île-de-France a décidé autoritairement de fermer 7 sites de lycées essentiellement professionnels à Paris, affaiblissant les formations publiques et fragilisant les élèves de ces filières.

Ces nouvelles fermetures pour la rentrée 2023 sont la goutte d’eau qui fait déborder la colère.

Nous demandons l’annulation des fermetures de classes ! Monsieur Ndiaye, vous devez annuler les suppressions de postes dans l’éducation nationale. La baisse de la démographie doit être saisie comme une opportunité pour baisser structurellement le nombre d’élèves par classe. L’État devrait à l’inverse recruter des enseignant.es supplémentaires pour couvrir les besoins en remplacements, maîtres spécialisés et réseaux Rased. Pour répondre aux fragilités de l’éducation nationale et aux dégâts du Covid, renforcer le service public par plus de présence humaine est une urgence.

Je signe la pétition en cliquant ici !

Document lié à cet article :

Nicolas
BONNET
OULALDJ

Élu du 12e arrondissement au conseil de Paris

En direct

Pour ne rater aucune actualité, inscrivez-vous à notre infolettre :

Notre projet Nos priorités pour Paris

Qualité de l’air, alimentation, pics de chaleur... La question écologique est au cœur des préoccupations des Parisien·nes et parisiens. Les problématiques de l’environnement, du social, de l’industrie et de la production sont liées. Il est nécessaire de conjuguer tous ces enjeux pour construire un projet écologique pour Paris. Ce sont des investissements ambitieux en matière de transport, de rénovation énergétique des bâtiments, d’alimentation, de végétalisation qui permettront de transformer la ville et (...)

Lire la suite

La ville de Paris est pleinement engagée dans la conduite de politiques publiques participatives. Conseils de quartier, budgets participatifs, consultations citoyennes, les habitant·es sont invitées à participer toujours davantage a la mise en place des projets municipaux. Mais nous devons encore renforcer cette co-construction. Communistes, nous avons la conviction que la construction dune politique est aussi importante que la politique elle-même. Si nous prenons conscience de cette nécessité, (...)

Lire la suite

Née de la volonté des collectivités de plus et mieux travailler ensemble, la Métropole aurait pu rester cette communauté de projets comme le souhaitaient la majorité des élu·e·s de la future zone métropolitaine. Pourtant, cette Métropole du Grand Paris, comme toutes les autres métropoles françaises est mal née. Elle a été créée sans que réellement la population ait été associée aux choix et à la logique de sa création. Le groupe communiste à Paris avait demandé que la population soit consultée par référendum (...)

Lire la suite

Paris, la ville-monde, la place financière dont Emmanuel Macron et ses inspirateurs veulent faire une plaque tournante de la circulation des capitaux en rivalité avec Londres, Francfort, Zurich... sera-t-elle un des leviers de la mondialisation capitaliste et des fléaux qui l’accompagnent ? Où sera-t-elle, non pas une protection contre ces fléaux, mais un levier pour une autre perspective, qui permette a toutes celles et a tous ceux qui le souhaitent de bien vivre à Paris ? En proposant d’agir (...)

Lire la suite

Pour être tenu au courant de l’actu de notre projet

S'inscrire