Comment penser à Montmartre sans penser à la Commune de Paris.
Comment penser à la Commune sans penser à l’illustre figure de la mémoire ouvrière, la poétesse révolutionnaire Louise Michel.
Louise Michel, née en 1830 et morte en 1905, est une institutrice féministe qui a porté la voix des plus modestes tout au long de sa vie. Elle a vécu et travaillé à Montmartre, où elle a porté de nombreux combats comme la réquisition des maisons abandonnées pour y loger des citoyens sans abris, la création de crèches pour enfants. Elle a aussi combattu en faveur du droit des femmes, défendant notamment l’instruction à égal degré avec les hommes et un travail rétribué à sa juste valeur pour les femmes… Elle a fermement défendu l’abolition des maisons de prostitutions.
Elle a participé, le 18 mars 1871, à l’insurrection du peuple parisien empêchant la garde nationale de récupérer, sur la butte, les canons construits et payés par souscription par les parisiens pendant le siège prussien. Ce qui est le point de départ de la Commune de Paris ; que Louise Michel immortalisera dans un poème, La Danse des bombes (1871). « C’est un brillant lever d’étoiles. Oui, tout aujourd’hui dit ; Espoir ! ».
Elle a été déportée en Nouvelle-Calédonie après la Semaine sanglante.
Madame la Maire, la mémoire de la Commune refleurit. Plus de 150 ans après, Paris et Montmartre renouent petit à petit avec l’histoire de l’insurrection de 1871 par des symboles qui en rappellent son importance et son héritage.
En 2021, à l’occasion des 150 ans de la Commune, la Ville de Paris a dénommé une allée du square Louise Michel « allée de l’ile des Pins » en souvenir des communards exilés au bagne et de leur lutte anticolonialiste. Nous pensons que la Statue de Louise Michel aura toute sa place dans cette allée.
Cette statue, serait alors érigée comme un symbole fort face à la Basilique du Sacré Cœur, construite sur le sang des communards.