Le 13 juin dernier, Israël a bombardé l’Iran en invoquant l’ “autodéfense préventive”. La conférence internationale qui était prévue 4 jours plus tard et qui devait enfin permettre à la France et à au moins 6 autres pays de reconnaître l’État palestinien fut annulée.
C’est un énième tour de passe-passe morbide de Netanyahu. Dans une même manœuvre, il cherche à éclipser les bombardements incessants et la famine genocidaire orchestrée à Gaza - et ainsi tout risque de sanctions.
J’en profite d’ailleurs pour apporter mon soutien à Ayman Odeh, Président du groupe Hadash à la Knesset et porte-voix de la Paix, de l’égalité et de la justice, qui dérange le gouvernement de Netanyahu au point d’avoir une procédure de destitution engagée contre lui.
A cause du blocus total de l’aide humanitaire, la famine s’aggrave et les civils agonisent, à la merci des balles de la mal nommée : « Fondation humanitaire » de Gaza israélo-américaine.
Face à ce constat innommable, la flottille internationale Free Gaza a braqué les projecteurs du monde entier sur ce génocide en cours.
Il en va de même pour les municipalités listées dans le vœu. Soutiens historiques et infaillibles de la cause palestinienne, les villes communistes dont La Courneuve, Bagneux, Montreuil ou Gennevilliers ont été rejointes par de nombreux maires écologistes et socialistes du pays. De Marseille à Bordeaux, Grenoble, Lyon, Lille ou encore Rennes, les mairies témoignent de leur solidarité par des engagements forts.
Ce mois-ci, le maire socialiste de Saint Denis a hissé le drapeau palestinien sur l’hôtel de Ville, et le président, lui aussi socialiste, du conseil départemental de la Seine Saint Denis a demandé l’illumination de la tour Eiffel aux couleurs du drapeau palestinien.
Madame la Maire, chers collègues, cette illumination de la tour Eiffel, cette citoyenneté d’honneur de Paris aux civils palestiniens ou le hissage de leur drapeau sur notre Hôtel de Ville n’ont rien d’extrême. L’espoir et la solidarité constituent l’ADN même de notre capitale.
S’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, je pense que Paris n’est plus qu’à un pas de recouvrer la vue. Pour les gazaouis, Mon espoir reste intact.