Explication de vote du voeu des écologistes relatif au risque de génocide à Gaza
Aujourd’hui encore, nos ondes de radio et nos plateaux de télévisions sont très largement accaparés par les suites des législatives, bien que nous soyons - vous vous en doutez - très satisfaits des résultats. Néanmoins, la tragédie qui se déroule en Palestine, elle, ne s’est pas arrêtée avec les élections. Très loin de l’apaisement, on compte aujourd’hui 38 000 victimes sur le territoire palestinien. Ou plutôt, ce qui l’en reste. En effet, ces derniers jours, plus de 1 200 hectares de terres palestiniennes ont été décrétées “terres d’Etat” par Benyamin Netanyahou. Sur le procédé, rien de nouveau. Cet acte ne relève pas de l’annexion, mais de la spoliation. C’est un record absolu depuis les accords de paix d’Oslo de 1993, selon le décompte de l’organisation israélienne La Paix maintenant. A suivre ? La construction à venir de 5 300 nouveaux logements dans les colonies de Cisjordanie, mais aussi la « légalisation » de trois colonies sauvages, illégales aussi bien aux yeux de la communauté internationale que du droit israélien.
Mais passons. Car j’ai l’impression, d’après nos précédents vœux, que chez certains, les milliers de femmes et d’enfants qui y sont tués et/ou déplacés ne vous font pas ciller. Parlons donc de son corollaire, lui aussi alarmant. Depuis 9 mois, le Hezbollah échange de plus en plus de tirs à la frontière du Liban avec Israël : ce conflit larvé est au bord de l’explosion.
En complément des demandes de nos collègues écologistes que nous partageons bien sûr, notre groupe demande à ce que la Ville affirme son soutien aux Palestiniens et aux forces progressistes israéliennes, et qu’elle réclame la libération de l’intégralité des otages. Avant de voter ce vœu je vous rappellerai, chers collègues, ces mots de Hebbel : “il faut plus de courage pour changer son point de vue que lui rester fidèle”.