Paris Light Up pour Paris Est, le 18e du mois, les pépites du 19e, Mouffetard Addict dans le 5e, la Page du 14e arrondissement, Mon petit 20e… sont autant de médias libres parisiens et indépendants qui existent sous différentes formes (papier, numérique, réseau sociaux). Ils sont nombreux dans nos arrondissements à relayer l’actualité locale voire hypra locale, culturelle, artistique, sportive, citoyenne, économique de proximité, de loisirs et à favoriser la continuité du lien entre les habitants. Ces médias libres couvrent tout type de territoire y compris des territoires populaires. Ils se sont même constitués, il y a peu, sous la forme d’un collectif l’Hyper social club.
Pour autant leur équilibre économique et financier est extrêmement précaire et tient à peu de choses. Le contexte médiatique actuel, la concentration des médias doivent nous inciter à un soutien public et institutionnel à ces médias ; c’est d’ailleurs le sens des propos de la Coordination permanente des médias libres qui rappelle régulièrement qu’ils ne relèvent « ni des médias publics d’État, ni des médias privés à but commercial ». Le rapport Assouline / Laffon sur la question ne dit pas autre chose en insistant sur le fait que les aides publiques dans ce domaine apparaissent, pour le moment, comme peu efficaces et insuffisamment tournées vers l’émergence de nouveaux médias ».
Avec ce vœu nous souhaitons préserver le travail de proximité que ces médias initient chaque jour dans nos quartiers et qui contribue à valoriser l’ensemble des activités développées dans notre ville.
Réfléchissons donc à la question du soutien financier de la ville de Paris à ces médias par la création d’aides directes avec des partenariats spécifiques tels que, par exemple, Paris Musées, l’Office du tourisme, la Fabrique de la solidarité, les outils de démocratie participative ou encore en initiant une réflexion sur la création d’un fonds de soutien municipal transpartisan.