Je remets ce sujet sur la table suite aux amendements budgétaires que nous avions déposé en juillet : les équipes des Ateliers Beaux-Arts de la Ville sont mobilisés depuis juin autour de plusieurs revendications et nous demandons qu’ils soient entendus.
Tout d’abord, il y a la question des modèles qui n’ont pas été revalorisés depuis 2009 et qui doivent impérativement l’être tout en conservant leurs précédents acquis sociaux tels que le forfait.
Nous demandons aussi que les professeurs des ateliers Beaux-Arts vacataires soient dé-précarisés.
Et nous demandons également des recrutements pérennes au sein des équipes administratives qui supportent une charge de travail excessive.
Enfin, et parce qu’il ne s’agit pas d’être ambitieux sur le volet RH, nous souhaitons que la Ville valorise pleinement ce service public d’excellence répartis sur 17 centres. Car il permet à environ 5000 adultes de s’essayer au dessin, à la sculpture ou encore à la gravure…
Pourtant, les personnels nous ont fait part d’une évolution regrettable du type de public qui fréquentaient leurs cours. Auparavant, de nombreux agents de la Ville s’essayaient à ces cours, mais suite à la refonte de la programmation, ce sont plutôt des publics presqu’exclusivement CSP+ qui ont été accueillis.
Dès lors, nous souhaitons que cette programmation soit retravaillée et que la Ville communique davantage sur le sujet auprès des agents mais également auprès des classes populaires parisiennes.
Il y a quelques mois nous avons adopté un plan pour les quartiers populaires qui peut encore être renforcé, et nous pensons que la Ville doit s’employer à créer un pont entre les foyers de ces quartiers et les ateliers Beaux-Arts afin que cette politique publique d’excellence leur soit effectivement adressée.
Car comme le disait, ou plutôt le dessinait, Wolinski, « rien n’est trop beau pour la classe ouvrière » !