En voulant allonger la durée de cotisations des salariés de deux ans, le gouvernement veut casser notre modèle social. Le succès des mobilisations montre la détermination de toutes et tous à refuser ce projet de contre-réforme brutale et injuste. Il frapperait celles et ceux qui ont travaillé le plus durement, les salaires les plus bas, les carrières hachées. Les premières victimes en seront les femmes (différentiel de salaires et de carrière injustifié, temps partiels contraints…). Cette réforme entraînerait l’augmentation du chômage des jeunes et la diminution drastique de nos retraites : beaucoup ne pourront plus la toucher à taux plein, d’autres perdront la surcote. L’objectif est simple : payer de faibles retraites pour obliger ceux qui le peuvent à prendre une assurance complémentaire privée… comme pour les soins !
Dans le même temps, le ministère de l’éducation nationale annonce, pour la rentrée, la suppression à Paris de 155 postes dans le primaire et 182 dans le secondaire. Pour le 20ème, sans mobilisation, ce serait 17 classes supprimées dans le primaire et 6 dans le secondaire ! L’argument démographique est inadmissible : cela devrait permettre de baisser le nombre moyen d’élèves par classe, faciliter les apprentissages, répondre aux fragilités de certains élèves. Au lieu de vouloir économiser sur le dos de nos enfants, le gouvernement devrait recruter et former des enseignants, des AESH, des maîtres spécialisés pour les réseaux Rased.
Nous exigeons un grand plan de relance pour l’éducation, nos services publics et notre sécurité sociale