L’an dernier nous avons ressenti des vagues de chaleur particulièrement intenses et les prévisions climatiques nous indiquent que nous devrons nous y habituer. Et pourtant le droit du travail ne prévoie quasiment rien en la matière.
Toutes les études l’affirment, au-delà de 30° C pour une activité sédentaire, la chaleur constitue un risque. Dès lors, que peut-on faire pour protéger les travailleurs face à des vagues de chaleur de 35, 40 et prochainement 50°C ? Pour les organisations patronales, la réponse est simple : rien. Car rien ne saurait remettre en cause la recherche du profit.
Fort heureusement, la Ville de Paris est un employeur plus soucieux que d’autres en matière de conditions de travail et de protection de ses plus de 50.000 agents. C’est pourquoi les communistes estiment qu’il est nécessaire que la Ville fasse désormais figure de précurseur sur la question en renforçant après chaque été le Plan Canicule, en collaboration avec les syndicats et sur la base des retours d’expérience, au bénéfice de la santé des agents parisiens.
Un dispositif renforcé afin de mettre à l’abri nos agents en préconisant, par exemple, le report ou même l’arrêt de leurs missions, le redéploiement ou en favorisant le télétravail quand c’est possible.
Tout ceci dans le but de transposer aux marchés publics et aux entreprises délégataires de service public afin que leurs salariés, dont la Ville dépend, soient protégés.
Nous émettons le vœu que Madame la Maire et le Conseil de Paris plaident auprès du gouvernement et des parlementaires afin qu’ils se saisissent de la question et inscrivent le risque canicule dans le code du travail et l’obligation pour les employeurs de présenter un plan permettant l’adaptation du travail en faveur des salariés.
voeu adopté