Chaque année, la Ville de Paris sert 30 millions de repas aux plus jeunes dans les crèches, les écoles, les collèges mais aussi à nos aînés dans les EHPAD. Certains pourraient voir cela comme une charge, nous voyons cela comme un levier à notre disposition pour faire évoluer l’alimentation de milliers de parisiennes et de parisiens.
→ La Ville de Paris a depuis 20 ans une ambition forte pour améliorer l’alimentation de tous les Parisiens. Avant ce plan alimentation, il y a déjà eu deux précédents plans :
- entre 2008 et 2019 : passage de 8% de quantité de denrées durables à 53% dans les assiettes des cantines des petits parisiens.
→ Ce nouveau plan a des objectifs encore plus ambitieux dans un temps encore plus restreint. D’ici à 2027 :
- des cantines qui préservent le climat et la biodiversité : une nourriture plus responsable avec 100% de denrées durables, 50% de denrée produites localement à moins de 250 km ;
- des repas bons au goût et pour la santé : 75% de bio dans les cantines, deux repas végétariens par semaine, limitation des produits ultra transformés, du sucre et des substances controversées.
→ L’alimentation est un sujet profondément politique (“on est ce que l’on mange”). En plus de garantir une alimentation de qualité, il s’agit de la garantir pour toutes et tous :
- Or aujourd’hui il y a le problème de l’inflation des prix : +10% sur l’huile, +10,9% sur la farine, +15,3% sur les pâtes, +11,3% sur la viande surgelée.
- Cette augmentation des prix entraîne une baisse du pouvoir d’achat des Français, s’ajoutant à la hausse des prix de l’énergie.
- Question du coût supplémentaire pour les caisses des écoles d’une alimentation bio et durable en période d’inflation : quels financements supplémentaires ?
- Question des scandales alimentaires qui se succèdent : scandales Kinder, Buitoni. Ce sont toujours les produits les plus accessibles aux classes populaires qui sont les plus touchés par les scandales alimentaires. Cela pose la question de la remise en cause de la grande distribution et des produits transformés.
→ Une alimentation qui rémunère bien ses agriculteurs :
- l’un des enjeux importants est la bonne rémunération des producteurs et agriculteurs, notamment dans une optique de souveraineté alimentaire : il s’agit de ne plus privilégier le produit le moins cher mais celui qui est à la fois bon pour la santé, bon pour l’environnement, et bon pour la rémunération de l’agriculteur.
- encourager la relocalisation d’une partie de notre production agricole lorsque cela est possible.
- c’est en partie ce que propose la Ville avec la mise en place de AgriParis : la mise en place d’un opérateur qui permette de faire le lien entre les acteurs territoriaux, les territoires ruraux, et la restauration collective. Il s’agit de mettre en lien les besoins de la restauration collective avec des projets agricoles et agroalimentaires sur le terrain.
→ L’alimentation, un combat communiste :
- Nous sommes à l’initiative des premières halles alimentaires sous le précédent mandat, et nous souhaitons que de nouvelles halles soient implantées dans tous les arrondissements présentant des quartiers prioritaires.
- Volonté de repasser en régie publique la restauration scolaire du 18e.
- Combat pour les paniers solidaires.