Je ne peux ici citer le nombre de lignes de bus qui sont aujourd’hui touchées par des retards dépassant parfois les 40 ou 50 minutes par rapport à une situation normale. Au quotidien, les fréquences de bus sont de plus en plus espacées, rallongeant les trajets que nous effectuons chaque jour pour nous rendre au travail, nous déplacer : tout simplement vivre.
La responsable, c’est Valérie Pécresse. Le 11 octobre 2021, c’est elle qui prend la décision de réduire l’offre de transport pour une durée indéterminée sur 13 lignes de métro, 165 lignes de bus, 6 lignes de RER et de transilien ainsi que 4 tramway. Une réduction qui n’a aujourd’hui plus de sens avec un retour à la normale en termes de comportement de mobilité.
C’est elle qui a également lancé la mise en concurrence et donc la privatisation de nos réseaux de bus en Île-de-France. Les résultats sont déjà connus : les retards ont augmenté, les incidents d’exploitation aussi. Les salariés ont vu leurs horaires s’allonger, les temps payés diminuer.
A la RATP, les difficultés s’accumulent également : le nombre de démissions est en hausse par rapport à 2021, les licenciements aussi. Il manque aujourd’hui 1500 conducteurs et machinistes pour le seul réseau RATP. Toutes les mesures annoncées ne suffiront pas à améliorer la qualité du service avant de nombreux mois, selon les mots de la direction de la RATP.
Nous faisons donc face à un service pour le moins dégradé, et grâce à la gestion de Valérie Pécresse, il manque aujourd’hui 950 millions à Île-de-France Mobilités. Sans vouloir imiter une ancienne candidate à l’élection présidentielle, nous pouvons dire “qu’elle a cramé la caisse”.
Nous refusons que les Franciliens et les Parisiens paient cette mauvaise gestion avec une augmentation du pass navigo. Nous réclamons une augmentation du versement mobilité à 4,5% ciblant les quartiers aisés de la capitale et de la première couronne. Il est temps que l’offre de transport revienne à la normale.