cette avancée en matière de lutte contre Airbnb, qui assèche le parc locatif privé à notre échelle, a été permise par Jacques BAUDRIER, Barbara GOMES et par mon collègue Ian BROSSAT, qui ont été porteurs de nombreux amendements pour renforcer la loi d’Iñaki ECHANIZ. Cette réussite découle d’un constat partagé par des élus de tous les bords politiques, dans toute la France, sur le poids d’Airbnb dans le marché du logement.
Cette loi nous permet de durcir les amendes - de 50.000 à 100.000 euros - pour les propriétaires derrière les 25.000 annonces frauduleuses à Paris, et de réduire les nuisances pour les copropriétés. Elle instaure aussi l’inscription obligatoire sur le téléservice national, qui produit un numéro unique et permet de faciliter la traçabilité et les contrôles, notamment sur le caractère - ou non - de résidence principale du bien loué.
Cela va faciliter nos nombreux contrôles, et je partage l’avis d’Émile MEUNIER : plus il y aura de personnel, mieux ce sera. Nous souhaitons faire monter ces contrôles en puissance, puisque nous avons demandé, lors de tous les précédents budgets, ces créations de postes.
Avec ce projet de délibération, nous devenons la première ville de France à appliquer ce plafond de 90 jours, et nous continuerons à plaider pour sa baisse, puisque notre proposition initiale était de 60 jours.
C’est l’un des nombreux leviers que les Communistes proposent pour remettre rapidement des logements sur le marché locatif, et ainsi détendre celui-ci, avec : la multiplication par trois de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, la taxe sur les logements vacants et la réquisition des logements durablement vacants. Cet ensemble d’opportunités demande un peu de volontarisme politique pour régler rapidement le phénomène du sans-abrisme et du mal-logement. Je vous remercie.