L’inflation alimentaire atteint 16%. Se nourrir n’a que rarement été aussi difficile pour les plus modestes. Pour de nombreuses parisiennes et parisiens, et notamment les enfants, c’est à la cantine que l’on peut bénéficier d’un repas complet et sain à un prix raisonnable qui constitue parfois le seul véritable repas équilibré de la journée. Beaucoup des habitants des quartiers populaires aimeraient consommer plus de fruits, de légumes et de laitages de meilleurs qualité.
C’est pourquoi, dans l’effort que la Ville réalise pour structurer l’offre alimentaire et s’outiller pour mener à bien ses objectifs. Elle doit s’attacher aux cantines et aux restaurants inter-entreprises. Cela passe notamment par le lancement d’AgriParis Seine dont nous avons salué la création.
Mais les outils dont nous parlons aujourd’hui d’une légumerie, d’une conserverie et d’une laiterie, toutes municipales. Elles pourraient nous permettre d’accroître notre soutien aux petits exploitants locaux s’employant à développer les pratiques vertueuses malgré toutes les limites structurelles et conjoncturelles très décourageantes qu’ils rencontrent. Cela pourrait permettre à davantage d’agriculteurs, ne disposant pas d’outil de transformation ni de volumes de production suffisants pour répondre aux marchés publics de la Ville d’être en situation de le faire à l’avenir. Pour la Ville, cela pourrait également être un levier supplémentaire pour développer une agriculture plus vertueuse sur les plans écologiques et social.
C’est pourquoi nous demandons qu’une étude soit lancée concernant l’opportunité de créer ces 3 outils qui contribueraient efficacement à répondre aux besoins de la restauration collective municipale. Voeu adopté