En bon profiteur de guerre, HP occupe un rôle clé dans l’appareil technologique israélien, en Cisjordanie notamment. L’entreprise fournit des systèmes informatiques, des bases de données et surtout des dispositifs biométriques utilisés dans les checkpoints, les services d’immigration et les prisons.
Le système Basel, fondé sur la reconnaissance faciale et manuelle, permet l’identification, le fichage et le contrôle permanent des Palestiniens dans les territoires occupés. Ces outils sont les fondations technologiques d’un régime d’apartheid basé sur la restriction des déplacements et la ségrégation administrative. Toute honte bue, HP a aussi choisi d’implanter des activités dans des colonies illégales en Cisjordanie en violation flagrante du droit international.
Face à cette implication directe dans l’oppression quotidienne du peuple palestinien, le boycott s’impose comme un levier citoyen pacifique et puissant. Refuser d’acheter HP, c’est refuser que l’argent public finance des technologies de surveillance utilisées pour priver de droits une population entière. Cette technique a fait ses preuves dans bien des combats, de l’apartheid en Afrique du Sud à la lutte pour les droits civiques aux États Unis.
Notre groupe demande à ce que l’entreprise HP soit rayée de la liste des fournisseurs informatiques de la Ville de Paris pour violation du droit international. Elle pourra ainsi choisir, conformément au code de la concurrence français et de l’instauration des clauses sociales et environnementales que nous avons obtenues par notre vœu au dernier conseil.
Favorisons d’autres marques plus vertueuses pour la remplacer. Refusons que la commande publique puisse être complice d’un système de domination, de surveillance et de violences institutionnalisées.

