Communistes Paris

Hommage à Jim Morrisson

Évoquer Jim Morrison, et c’est l’image d’un chanteur christique à la beauté folle qui surgit. C’est cette icône intemporelle, ce poète rebelle, ce chanteur envoûtant qui envahit nos esprits. Son nom résonne encore aujourd’hui comme un cri de liberté, une voix qui défiait l’ordre établi et ouvrait les portes d’une conscience nouvelle.

Jim Morrison, ce n’était pas seulement le charisme magnétique du leader des Doors. C’était avant tout une âme insoumise, un artiste révolutionnaire, un esprit en quête d’absolu, refusant de plier devant les normes et les conventions. Dans un monde où le conformisme écrase les rêves, où la pensée unique cherche à museler toute contestation, il a incarné la révolte, la poésie et l’exploration sans limites.

C’était une grande figure du Protest Song, mouvement anti-guerre du Vietnam, un leader de la contre-culture américaine. Avec un engagement particulier en 1968 cette année de la désescalade au Vietnam, cette année marque par une contestation générale des valeurs et des pouvoirs établis, cette année de la mort de Martin Luther King, de Bobby Kennedy… cette année aussi où le troisième album des doors « Waiting For The Sun » devient N°1 des ventes aux USA année. Lors d’une de leur tournée le slogan « War is over ! » extrait du titre « Unknown Soldier » devient celui des opposants à la guerre au Vietnam. Jim Morrison conclut ses concerts par cet appel à la paix, communiant avec un public toujours plus nombreux.

Son combat était aussi le nôtre : celui des peuples qui refusent l’oppression, celui des marginaux que l’on veut faire taire, celui des jeunes que l’on veut domestiquer. Il était du côté de ceux qui brisent les chaînes, qui refusent l’enfermement, qui rêvent d’un monde où l’imagination n’a pas de frontières.

Morrison, par ses paroles, ses textes, ses performances, a mis en lumière l’hypocrisie de la société consumériste et répressive. Il chantait l’amour, la folie, la mort, mais aussi la liberté dans sa forme la plus pure.

Sous l’effet d’un succès grandissant, des drogues et de l’alcool, le jeu de scène de Jim Morrison devient de plus en plus chaotique, jusqu’à le faire condamner en 1970 pour outrage aux bonnes mœurs et exhibition dite indécente.

Il décide de s’éloigner en s’installant à Paris. Quelques mois plus tard, le 3 juillet 1971, Jim Morrison est retrouvé mort à son domicile parisien du 17 rue Beautreillis à Paris (4e). Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Sa tombe, nous le savons tous, en particulier les élus du 20e, est devenu un lieu de recueillement international de ses fans.

Son exil à Paris n’était pas un simple caprice d’artiste. C’était une fuite loin des griffes d’un système qui voulait le broyer. Chez nous, vers Bastille justement où se situe la passerelle qui portera son nom, il a trouvé refuge, mais aussi un dernier souffle avant de nous quitter trop tôt, à 27 ans. Comme d’autres avant lui – Rimbaud, Baudelaire – il a compris que l’art et la révolte sont inséparables. Et c’est dans cette fusion du verbe et de l’insoumission qu’il nous laisse son plus bel héritage.

Aujourd’hui encore, son œuvre et son message continuent d’inspirer alors que les Doors ne seront restés que 4 ans au firmament du rock mondial. 4 années de génie pour d’immortels morceaux. Cet esprit de rébellion ne doit jamais s’éteindre, la flamme doit rester active. Face aux injustices, aux violences d’État, aux inégalités qui gangrènent nos sociétés, la voix de Jim Morrison nous rappelle que la liberté se conquiert, que la poésie est une arme, que la musique est une flamme qui éclaire les consciences.

Raphaëlle
PRIMET

Élue du 20e arrondissement au conseil de Paris

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