Ce Lundi 20 mai, la Haute Cour de justice britannique a rendu une décision historique en permettant un appel supplémentaire à Julian Assange – ce qui signifie qu’un appel de la décision initiale pourra avoir lieu. C’est un immense soulagement pour ses partisans et pour nous, militants pour sa libération.
Après tant d’années d’exil et d’acharnement des Etats-Unis contre Assange, il est grand temps que le président américain, Joe Biden, déclare l’abandon des poursuites judiciaires. Il est crucial : à la fois pour la défense de la liberté de la presse et le droit à l’information, mais aussi pour l’état de santé d’Assange qui décline gravement jour après jour.
Alors oui, il est urgent d’agir.
C’est en ce sens que notre groupe a de nouveau déposé un vœu au Conseil de Paris en ce mois de mai avec l’espoir que, cette fois-ci, il soit enfin adopté.
Nous y demandons que la Maire de Paris sollicite l’intervention du Président français pour empêcher son extradition, et que la France se propose de l’accueillir et de le protéger. Nous proposons également de lui attribuer la citoyenneté d’honneur de Paris.
Car en tant qu’élue de la ville de Paris et militante du PCF, je rappelle avec force que cette affaire n’est pas une affaire lointaine, d’outre-Manche ou d’outre-Atlantique. Ici même, nos principales sources d’informations sont de plus en plus contrôlées par de grands groupes privés, au détriment d’un journalisme libre et juste. Depuis le début de cette affaire, notre pays - celui de la Déclaration des droits de l’Homme - est aux abonnés absents. Le mutisme de nos gouvernements successifs est assourdissant. Mais nous ne nous arrêterons pas – bien au contraire.
Mais Assange reste en prison. Il est impératif d’informer et mobiliser sans relâche. Félicitons son combat, et celui, inlassable, de sa famille et soutiens. Jusqu’à sa liberté, ensemble, nous continuons à lutter pour la victoire de celui, qui, malgré le mépris et l’acharnement, demeure un symbole international de ce que nous appelons la liberté.