Je radote je sais bien, mais il le faut. En cette période budgétaire difficile, nous devons être particulièrement vigilants de la distribution de l’argent public aux acteurs privés. Les contraintes budgétaires nous imposent de faire des choix, comme celui de valoriser les coopératives ou les TPE/PME qui en en besoin et qui participent de manière vertueuse au développent économique et de l’emploi sur le territoire. Et pour s’en assurer, il faut accompagner les aides financières aux entreprises de moyens de contrôle et d’évaluation. Combien de MILLIONS D’EUROS de subvention venons nous de donner à des structures privées sans demander la moindre contrepartie sociale et environnementale ? D’autant que les grandes entreprises françaises sont connues pour leur sous-investissement en Recherche et Développement. Elles s’appuient alors sur ces dispositifs d’aides publiques pour reporter les risques de la recherche sur la collectivité. Ce n’est pas acceptable. Oui il y a de beaux projets parfois, avec pour certains des ambitions qui vont dans le bon sens. Mais leurs réalisations dépend du bon vouloir, et non de contreparties aux aides publiques versées.
C’est pourquoi nous redemandons aujourd’hui
- Que la Ville constitue rapidement un groupe de travail pour avancer sur les possibilités de mise en place de critères sociaux et environnementaux dans l’attribution des aides publiques versées au secteur privé.