Communistes Paris

Aide d’urgence aux populations civiles libanaises

Subvention (100.000 euros) et convention avec l’ONG Plan international France pour une aide d’urgence aux populations civiles libanaises.


En juin dernier, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, menacait de ramener le Liban « à l’âge de pierre ». Hier, Benyamin Netanyahou ajoutait qu’il promettait « des destructions et des souffrances comme celles que nous voyons à Gaza » après leur avoir ordonné de « libérer votre pays du Hezbollah ». Jusqu’ici, il n’a pas déçu ses compagnons de l’extrême droite.

Après Gaza et la Cisjordanie, le Liban était le prochain sur la liste des obsessions guerrières du gouvernement d’extrême droite, qui plus d’un mois après le début des affrontements a presque déjà rempli sa promesse de ramener le pays à l’âge de pierre.

Comme à Gaza, les infrastructures essentielles sont détruites, les travailleurs du secteur de la santé, tués. Comme à Gaza, une centaine d’établissements de santé a dû fermer pour ces raisons. C’est pourquoi Comme pour Gaza, cette subvention dédiée à Plan Internationale est capitale.

Les représentants des différentes agences des Nations unies, impuissants, ont épuisé la totalité des champs lexicaux de l’horreur et de l’urgence pour décrire la situation. « Nous observons maintenant au Liban les mêmes schémas qu’à Gaza, avec un impact terrible sur les civils », a déclaré, le 8 octobre, Jeremy Laurence, porte-parole du Bureau des Nations unies pour les droits de l’homme.

Et pour cause, ce n’est ni un hasard, ni une absolue nécessité, mais bien une stratégie guerrière hors la loi. Au Liban comme à Gaza, les civils sont encore et toujours des victimes : 1,5 million de personnes ont été jetées sur les routes sur les 5,5 millions d’habitants.

En attaquant le Sud Liban pour s’en prendre au Hezbollah, Israël fait payer le peuple, les civils libanais. Ce pays déjà si meurtri connait aujourd’hui la période la plus sanglante de son histoire depuis la fin de la guerre civile en 1990. Les provocations du Hezbollah ne justifient en aucun cas cette violation du droit international et de la souveraineté du Liban, ni les crimes de guerre sur la population civile.

Je salue le courage du premier ministre espagnol Pedro Sánchez qui a qualifié d’« invasion » l’offensive israélienne au Liban, déplorant l’absence d’accord sur le sujet au sein de l’UE. Pour rappel, l’Espagne a reconnu la Palestine en tant qu’Etat indépendant en mai dernier.

Pendant ce temps-là, Joe Biden s’est presque excusé de demander à Netanyahu de « réduire au maximum l’impact sur les civils » lors de ses offensives. Tout en « affirmant le droit d’Israël à protéger ses citoyens du Hezbollah », selon un communiqué de la Maison Blanche.

Le clan suprémaciste au pouvoir à Tel-Aviv entretient la guerre pour faire taire le mouvement démocratique qui gagne chaque semaine en ampleur en Israël et se maintenir coûte que coûte au pouvoir. Ce qui se dessine c’est peut-être aussi une volonté d’expansion sur l’ensemble de ce territoire conformément aux frontières prétendument bibliques du Grand Israël. Certains comme le ministre des Finances d’Israël Bezalel Smotrich ne font pas que le théoriser, il le proclame clairement. Pour lui, je cite, « l’État juif comprendra, l’Arabie saoudite, Jordanie, Égypte , Irak, Syrie, Liban et Istanbul deviendra bientôt la capitale juive tout ce que vous avez à faire, c’est attendre la surprise ».

Nous réaffirmons notre solidarité avec le peuple libanais, menacé à nouveau par une guerre provoquée par un gouvernement israélien, comme avec les Israéliens qui manifestent contre cette escalade dangereuse.

Nous dénonçons les violations répétées de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban. Nous appelons également à ce que la mission onusienne de la FINUL soit respectée, afin de recouvrer la paix et la sécurité dans la région.

Détruire un pays, c’est détruire sa jeunesse. Et la jeunesse, ce sont les adultes de demain, qui n’auront pas oublié cette destruction. C’est un cercle vicieux plus que délétère, c’est aussi pour ça, que la paix, est capitale.

Beaucoup de politiques en France se sont dit choqué par les propos belliqueux de Netanyahu à propos du Liban espérons que ces attaques réveilleront celle et ceux que les morts de Gaza laissaient indifférents.

Raphaëlle
PRIMET

Élue du 20e arrondissement au conseil de Paris

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