Chers collègues, Mesdames et Messieurs, représentants du Conseil parisien de la Jeunesse,
Vous vous faites le relais de la parole des jeunes. Nous vous remercions pour votre présence au sein de notre Assemblée et pour votre engagement au service des Parisiennes et des Parisiens.
Le travail initié par votre promotion, en novembre 2019, sur la santé mentale des jeunes de 11 à 30 ans, a été rattrapé par l’actualité. Isolement, décrochage scolaire, précarité de l’emploi, tant de facteurs qui attestent que les jeunes sont particulièrement touchés. Les séquelles causées par l’enchaînement des confinements et couvre-feu risquent d’être durables. Une récente enquête montre que les jeunes de 18 à 24 ans représentent la catégorie de la population qui cumule le plus fort taux de prévalence pour l’anxiété, la dépression et les troubles du sommeil. Face à ce constat, les politiques publiques et les mesures d’urgence mises en place par la Ville ne peuvent pallier le désengagement de l’Etat. Vous en faites état dans vos travaux : le Gouvernement doit prendre sa part de responsabilité et consacrer les besoins humains et financiers adaptés. Les "chèques psy" ne suffisent pas.
Notre groupe salue votre travail qui souligne l’importance - cela a été dit par mes collègues - de déstigmatiser la santé mentale et les tabous qui persistent. Le développement des permanences d’écoute psychologique au sein des équipements de jeunesse et de santé de la Ville, est une proposition que nous soutenons. Cela va également permettre aux jeunes de renouer du lien social. Nous suivrons avec un grand intérêt l’élaboration de la campagne de communication que vous souhaitez mener et de tous les projets sur lesquels vous avez travaillé. Merci encore.