Nous voterons pour le voeu de l’Exécutif et nous nous réjouissons de l’annonce de l’ouverture imminente d’un centre par Mme VERSINI.
Pour nous, le jeu de ping-pong administratif aux dépens de ces jeunes doit cesser. Est-ce que l’on mérite plus la rue à 18 ans et un jour qu’à 17 ans et 11 mois ? Comme cela a été dit, ces jeunes ont des parcours migratoires impensables, dangereux. Ils traversent des continents pour trouver refuge et sécurité, et finissent sur un boulevard parisien. Cette action qui rend visible ce que l’Etat s’évertue à ignorer, invisibiliser.
Avant-hier soir, le Président de la République twittait : "Dans la République, aucun jeune ne doit être sans solution". Oui, et alors ? Que fait l’Etat ?
Ces dernières années, la collectivité parisienne a porté, avec les associations, la question de l’accueil, pendant que les Gouvernements allaient toujours plus loin dans la criminalisation des exilés.
Nous sommes favorables à la prise en charge pérenne et à l’accueil inconditionnel.