Merci, Madame la Maire.
Mes chers collègues, certains projets de délibération plus que d’autres font à la fois chaud à notre solidarité et chaud à notre fierté d’être des chevilles ouvrières de cette solidarité. Certains projets de délibération symbolisent, parfois plus que d’autres, tout le sens d’avoir une politique de gauche : viser l’émancipation de tout un chacun, sans distinction de classe ou d’origine. Ce projet de délibération DASCO 83 en fait partie.
Notre majorité de gauche l’avait clairement annoncé, la solidarité et l’émancipation sont clairement dans notre ADN, elles sont clairement incrustées dans toute notre action. En décidant la gratuité des centres de loisirs d’été pour les enfants des familles les plus modestes, nous joignons l’acte à la parole. Ainsi, comme l’a rappelé Nathalie MAQUOI, tous les enfants des foyers relevant des quotients familiaux de 1 à 3 se verront appliquer cette gratuité.
Alors que la crise sanitaire se double d’une crise sociale, nous constatons tous les jours ses conséquences sur les plus fragilisés, la perte d’emploi, la perte d’activité, le recours accru aux aides sociales, notamment pour des choses aussi basiques que se nourrir. La crise frappe dur.
Bien sûr, dans ces conditions, les vacances peuvent paraître pour certains du superflu. Elles sont pourtant essentielles. Pour les militants de l’émancipation populaire que nous sommes, les vacances sont un moment privilégié où se construit en partie la personnalité de chacun des enfants. En la matière comme en d’autres, les inégalités sociales pèsent lourd. Entre les enfants des ghettos du gotha et ceux de ces familles vivant sous le seuil de la pauvreté, qui, rappelons-le, sont si nombreuses à Paris, les vacances sont à l’origine de fortes inégalités.
Avec ce projet de délibération, des centaines d’enfants pourront bénéficier cet été des centres de loisirs à titre gratuit, des centaines d’enfants qui pourront passer des moments joyeux et formateurs, des centaines d’enfants qui, avec cette aide, auront un petit coup de pouce qui peut représenter beaucoup. La solidarité n’est pas un coût, elle est un investissement sur l’humain.
Nous voterons bien évidemment ce projet de délibération.