Les invectives caricaturales et dogmatiques ne permettront pas plus que la lampe à huile de répondre aux défis de l’écologie contemporaine.
Qu’il s’agisse de la 5G ou de la crise du COVID-19 la démocratie ne doit pas s’arrêter aux portes de la science.
Les habitants de notre pays doivent pouvoir être acteurs d’un débat démocratique éclairé par des études publiques, et par des données scientifiques partagées.
Nous regrettons donc la précipitation du gouvernement à ouvrir les enchères aux entreprises privées pour l’attribution des fréquences de la 5G dès le mois de septembre, avant le rapport de l’ANSES, attendu pour le mois de mars 2021.
Si le débat s’arrête ici, quel contrôle aurons-nous sur les objectifs qui guideront la mise en œuvre de la 5 G ? De quelles garanties disposerons-nous sur l’égalité de traitement par les opérateurs privés sur le territoire ?
L’accélération du progrès technologique en matière de transmission de volumes des données peut favoriser une société de la surveillance généralisée (drones, reconnaissance faciale, géolocalisation, google-isations, gestion des données médicales par les GAFA...). Cela nous invite donc à renforcer la règlementation en la matière en amont d’un éventuel déploiement de la 5 G.
Pour notre part le déploiement de la 5G doit être stoppé au moins jusqu’en juin 2021 dans l’attente des conclusions du débat démocratique sur la finalité et le contrôle de son développement et de son utilisation.
Le progrès ne doit pas être une source de peur, mais d’espoir ! Donnons au progrès tout son sens en mettant l’innovation technologique au service de l’intérêt général et sous l’emprise d’entreprises aux intérêts financiers de court terme.
Pour les élu.es communistes les ondes de radiofréquences relèvent d’un bien commun, et doivent à ce titre être placé sous contrôle citoyen.
Je vous remercie,