Le 11 juin dernier, la fête des foyers du 20e s’est tenue à la MJC des Hauts des Hauts de Belleville. Près de 200 personnes se sont retrouvées autour des débats et des festivités organisés par les résidents du 20e. J’ai moi-même pris part à ces débats en tant que conseiller d’arrondissement en charge du lien avec les foyers de travailleurs migrants et résident d’un foyer de l’arrondissement.
Cette journée a été l’occasion de se retrouver pour débattre des conditions de vie au sein des foyers de travailleurs migrants du 20e qui ont connu d’importantes évolutions ces dernières années. Le 20e compte aujourd’hui 7 foyers habités par près d’un millier de résidents. Ces foyers créés dans les années 60 ont toujours été plus que de simples lieux d’hébergement. Véritables lieux de vie ouverts sur les quartiers, mais aussi lieu de solidarité dans lesquels les résidents vivent et s’organisent collectivement pour défendre leurs intérêts et l’amélioration de leurs conditions de vie en France.
Les débats du jour ont notamment permis de revenir sur les rénovations de ces dernières années : dans le 20e, 6 foyers sur 7 ont été réhabilités ces dernières années. C’est bien sûr un progrès pour les résidents qui n’ont plus à subir l’insalubrité de bâtiments anciens et souvent en mauvais état mais ces rénovations n’ont pas été sans complications. Les espaces de vie collectifs ont parfois été supprimés ce qui fragilise le lien de solidarité entre résidents qui fait la force des foyers. Il peut aussi y avoir des malfaçons dans certains studios avec des problèmes d’infiltration d’eau par exemple.
Pour régler ces problèmes, la Ville de Paris et la Mairie du 20e doivent maintenir un dialogue permanent avec les résidents et les gestionnaires pour trouver des solutions à ces problèmes. C’est justement le rôle que je joue en tant qu’élu du 20e en charge des foyers afin de défendre au mieux les intérêts des résidents des foyers travailleurs migrants du 20e et faire reconnaître leurs droits fondamentaux. Les résidents des foyers doivent avoir accès aux logements sociaux pour que le foyer ne soit qu’une étape vers l’accès à un logement pérenne.